ERIC BOSCHMAN

Un dimanche pas comme les autres…

Après mon nom et personne, voici au milieu de nulle part, en attendant à Outsiplou…

N’empêche que ça vaut le coup.

 

Il est de ces restaurants dont les abords pourraient parfois rebuter le client, ainsi, ici, à un jet d’écrou d’un gros carrefour on pourrait se dire que ce n’est pas glop.

Ce serait une erreur si pas une bêtise car une fois la porte poussée, vous vous trouverez au milieu d’une salle plutôt intimiste composée de coins et recoins, décorée de tons chauds, avec pas mal d’espace entre les tables ce qui évite de manger sur les genoux des uns des autres.

Le service, masculin, est du genre chaleureux, un peu blagueur, tout en restant discret.

Bref, il est parfait.

La carte des vins propose quelques jolies pépites, des trouvailles, plutôt françaises à des prix parfaitement raisonnables. La carte des mets change régulièrement comme il se doit en fonction des saisons mais elle propose dans ces classiques, entre autres, Homard rôti aux herbes et son écrasé de pommes de terre monté à l’huile d’olives

qui m’a « tuer » et en entrée un foie gras de canard mi-cuit au torchon, nougatine de fruits secs et gelée d’airelles. Mon convive, s’est fait une raviole ouverte de cuisse de canard confite les yeux dans les yeux, et je sais qui a gagné. C’est triste mais c’est pas le cousin de Donald.

De son côté en entrée, il y avait un ceviche de cabillaud et crevettes roses marinés, kiwano, oeuf de caille et agrumes qui faisait bien plus qu’inviter au voyage.

Comptez pour la performance, tout compris par personne, une soixantaine d’euros, ce qui est une vraie bonne affaire.